Le sacre du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions reste l'événement majeur de la saison. Mais quelques mois après ce triomphe historique face à l'Inter Milan (5-0), une question taraude toujours les observateurs. Invité exceptionnel de l'After Foot sur RMC ce mardi soir, Leonardo a livré son analyse du mercato parisien post-C1. Et l'ancien directeur sportif brésilien n'a pas caché son désaccord sur un dossier en particulier.
Depuis son départ du PSG à l'été 2022, Leonardo s'était fait discret dans les médias. Pour les 20 ans de l'After Foot, l'architecte de plusieurs projets parisiens a accepté l'invitation depuis Milan. Son émotion était palpable en évoquant le triomphe européen du 31 mai dernier. "C'était tellement beau, tellement beau", confie-t-il. "Je pense que c'était un peu le destin du Paris Saint-Germain de finir avec ce type d'effectif".
L'ancien dirigeant salue le travail de Luis Enrique, qu'il considère comme "central dans ce projet". Il reconnaît que le coach espagnol a réussi là où les précédentes équipes galactiques avaient échoué. "Ce n'est pas seulement le rêve du PSG, c'est le rêve de tout le monde de voir une équipe française gagner une Ligue des Champions avec la manière", explique Leonardo.
Mais lorsqu'on l'interroge sur le mercato post-Ligue des Champions, Leonardo se montre plus nuancé. Le Brésilien estime que "honnêtement ils ont très bien fait, mais j'aurais gardé Donnarumma". Une déclaration qui résonne comme un désaveu partiel de la stratégie menée par Luis Campos et Luis Enrique.
Il faut rappeler que Gianluigi Donnarumma a été l'un des artisans majeurs de la victoire parisienne en C1. Le gardien italien, recruté par Leonardo en 2021, a quitté le PSG pour Manchester City en septembre 2025 après quatre saisons au club. Son départ, orchestré par Luis Enrique qui souhaitait Lucas Chevalier, a surpris de nombreux observateurs.
"Quand on a le ballon, d'avoir des solutions différentes", justifiait Luis Campos pour expliquer le choix de Chevalier, plus à l'aise au pied que Donnarumma (ce qui en soi n'est pas vrai). Mais pour Leonardo, cette logique technique ne justifie pas l'éviction d'un gardien de ce calibre, champion d'Europe avec l'Italie et héros de la finale contre l'Inter.
Cette divergence illustre deux visions du football parisien. D'un côté, Leonardo, attaché aux individualités fortes et aux joueurs capables de faire basculer un match. De l'autre, le projet actuel du PSG privilégiant le collectif et l'adéquation au système de Luis Enrique.
"Le club c'est le plus important que quelqu'un", martelait Luis Campos en septembre dernier pour expliquer le départ de Donnarumma. Une philosophie aux antipodes de celle qui avait amené Neymar, Messi ou Mbappé au Parc des Princes sous l'ère Leonardo.
Le Brésilien reconnaît d'ailleurs que l'approche actuelle a porté ses fruits. "Luis Enrique est central dans ce projet, pas seulement en tant que grand entraîneur", salue-t-il. Mais son "j'aurais gardé Donnarumma" témoigne d'une conviction profonde : certains joueurs transcendent les systèmes, surtout quand on voit le début de saison compliqué de Chevalier.
Mais bon, n'oublions pas que hormis ses six derniers mois, Donnarumma n'était clairement pas une assurance tous risques au PSG.
Depuis son départ du PSG à l'été 2022, Leonardo s'était fait discret dans les médias. Pour les 20 ans de l'After Foot, l'architecte de plusieurs projets parisiens a accepté l'invitation depuis Milan. Son émotion était palpable en évoquant le triomphe européen du 31 mai dernier. "C'était tellement beau, tellement beau", confie-t-il. "Je pense que c'était un peu le destin du Paris Saint-Germain de finir avec ce type d'effectif".
L'ancien dirigeant salue le travail de Luis Enrique, qu'il considère comme "central dans ce projet". Il reconnaît que le coach espagnol a réussi là où les précédentes équipes galactiques avaient échoué. "Ce n'est pas seulement le rêve du PSG, c'est le rêve de tout le monde de voir une équipe française gagner une Ligue des Champions avec la manière", explique Leonardo.
Mais lorsqu'on l'interroge sur le mercato post-Ligue des Champions, Leonardo se montre plus nuancé. Le Brésilien estime que "honnêtement ils ont très bien fait, mais j'aurais gardé Donnarumma". Une déclaration qui résonne comme un désaveu partiel de la stratégie menée par Luis Campos et Luis Enrique.
Il faut rappeler que Gianluigi Donnarumma a été l'un des artisans majeurs de la victoire parisienne en C1. Le gardien italien, recruté par Leonardo en 2021, a quitté le PSG pour Manchester City en septembre 2025 après quatre saisons au club. Son départ, orchestré par Luis Enrique qui souhaitait Lucas Chevalier, a surpris de nombreux observateurs.
"Quand on a le ballon, d'avoir des solutions différentes", justifiait Luis Campos pour expliquer le choix de Chevalier, plus à l'aise au pied que Donnarumma (ce qui en soi n'est pas vrai). Mais pour Leonardo, cette logique technique ne justifie pas l'éviction d'un gardien de ce calibre, champion d'Europe avec l'Italie et héros de la finale contre l'Inter.
Cette divergence illustre deux visions du football parisien. D'un côté, Leonardo, attaché aux individualités fortes et aux joueurs capables de faire basculer un match. De l'autre, le projet actuel du PSG privilégiant le collectif et l'adéquation au système de Luis Enrique.
"Le club c'est le plus important que quelqu'un", martelait Luis Campos en septembre dernier pour expliquer le départ de Donnarumma. Une philosophie aux antipodes de celle qui avait amené Neymar, Messi ou Mbappé au Parc des Princes sous l'ère Leonardo.
Le Brésilien reconnaît d'ailleurs que l'approche actuelle a porté ses fruits. "Luis Enrique est central dans ce projet, pas seulement en tant que grand entraîneur", salue-t-il. Mais son "j'aurais gardé Donnarumma" témoigne d'une conviction profonde : certains joueurs transcendent les systèmes, surtout quand on voit le début de saison compliqué de Chevalier.
Mais bon, n'oublions pas que hormis ses six derniers mois, Donnarumma n'était clairement pas une assurance tous risques au PSG.
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